Prendre soin des hommes et de la création
Le label Eglise verte s’adresse à toutes les communautés chrétiennes qui ont soif d'écologie.
Il passe d’abord par un "éco-diagnostic'' très exhaustif que nous avons rempli afin de mieux connaître et comprendre l’impact écologique de notre vie au sein de la paroisse.
Le but est de progresser et d’améliorer notre mode de fonctionnement en allant vers du plus “vert”.
Notre paroisse en croissance ne pouvait ignorer le grand appel du pape (encyclique "Laudato si") qui demande à tous une vraie conversion pour entendre “notre terre opprimée et dévastée, qui gémit en travail d’enfantement”. Cela demande une véritable remise en question de notre façon de consommer, d’agir et de communiquer.
Notre paroisse est en cheminement dans ce processus de changement profond qui doit commencer dès aujourd'hui pour que les lendemains que nous laisserons aux générations suivantes soient remplies d'espérance sur une terre que nous devons respecter dans sa globalité.
Car tout est lié
La belle Création de Dieu, notre maison commune, est aujourd’hui maltraitée par les activités humaines. De nombreuses études scientifiques le montrent. Et l’Homme doit à présent répondre à la hauteur de sa responsabilité.
Le Pape écrivait : « J’espère que cette Lettre encyclique, qui s’ajoute au Magistère social de l’Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l’urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. » (LS,15)
Ce défi est écologique ! En réponse à l’appel du Pape, quelques-uns d’entre nous ont commencé à réfléchir.
Le sérieux de la démarche nous a valu de recevoir le label « Église verte ».
Ce n’est pas le terme du travail, bien au contraire. C’est un label au sein duquel nous sommes invités à grandir dans des modes de vies plus respectueux de la Création, et à le faire ensemble, avec vous tous.
La lettre du Pape est notre boussole. Elle encourage à développer une vision chrétienne de l’écologie. Cette vision intègre, bien sûr, tous les défis environnementaux, les changements de mode de vie, mais aussi les relations sociales.
Car « tout est lié », pour reprendre le leitmotiv de François. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. » (LS,49)
